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Dominique Migisha : “Sans télécommunication, on ne sait pas développer le numérique”

Image DFA Dominique

Les entreprises majeures, les entités publiques, régulateurs et les acteurs clés de l’écosystème numérique se sont engagés dans une série de discussions dénommées “Palabres Fintech” d’établir une communication bilatérale pour favoriser l’avancement de l’industrie et son impact dans le pays.

Organisée jeudi 28 au Fleuve Congo hôtel à Kinshasa, cette initiative a permis aux participants d’avoir de nouvelles idées et des opportunités de collaboration prometteuses, soulignant l’impact des technologies financières pour l’inclusion financière et le développement de la République démocratique du Congo.

Dominique Migisha, coordonnateur de l’Agence pour le développement numérique – ADN, a souligné l’importance cruciale du secteur numérique pour le développement économique, mettant en avant la nécessité d’intégrer des systèmes de paiement efficaces pour favoriser les transactions et les services en ligne, et ainsi concrétiser la vision du chef de l’État d’aider la population au quotidien.

Toutes les transactions de tous les services que nous voulons mettre en place demain, notamment avec le E-gov, les services publics en ligne, ils doivent pouvoir être payés par la population congolaise à travers des multiples canaux de paiement et ce sont les intégrateurs, ce sont les Fintechs qui vont nous aider à atteindre cet objectif”, explique-t-il. Derrière cet accompagnement, poursuit-il, il y a le fait de matérialiser la vision du chef de l’État en permettant aux numériques de réellement aider la population au quotidien.

Migisha a également partagé des détails sur l’avancement du plan national du numérique 2025, révélant un taux d’opérationnalisation de 57% sur les 69 projets prioritaires, avec des plans pour lancer une trentaine de projets supplémentaires dans les deux années à venir.

Alors le plan national du numérique 2025, il lui reste deux ans, puisqu’il se termine le 31 décembre 2025 (…) nous avons donc sur les 69 projets prioritaires qui le composent, qui couvrent les quatre piliers que sont les infrastructures numériques, les contenus, les usages applicatifs, la gouvernance et la régulation”, énumère Dominique Migisha.

Il ajoute que : “nous avons un taux d’opérationnalisation de 57%. En valeur absolue, c’est 39 projets qui sont aujourd’hui opérationnels, 15 complètement terminés et 24 qui sont aujourd’hui opérationnels.” Migisha fait savoir qu’une trentaine de projets doivent encore être lancés. “Nous avons donc ces deux années pour pouvoir y parvenir. Donc l’objectif, c’est qu’au terme de ce premier plan, 100% des projets soient opérationnels avec un maximum de projets terminés.

Ces efforts visent à rendre tous les projets opérationnels d’ici la fin du premier plan, avec un impact significatif sur l’économie grâce à la mise en place de bases structurelles solides, notamment en matière de cybersécurité, d’infrastructures numériques et d’énergie.

Nous avons mis en place les bases structurelles, le code du numérique, la stratégie sur la cybersécurité, la création d’agences sur la cybersécurité, la carte d’entité sont des projets qui viennent de commencer, l’identité numérique”, affirme le président de cette structure rattachée à la présidence de la République.

Dominique Migisha laisse entendre qu’il y a un grand projet d’infrastructure numérique de 50 000 km de fibre optique qui va être bien sûr progressif. “Il y a le fonds service universel pour l’extension de la couverture télécommunication parce que sans télécommunication, on ne sait pas développer le numérique”, déclare le conseiller du chef de l’État en charge du numérique.

Lancé en 2019 par le président de la République Félix Tshisekedi, le plan national numérique a pour vocation à fédérer les Congolais autour des objectifs communs d’appropriation populaire des technologies, d’économie numérique et de développement durable.

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