Un récent rapport de la Banque mondiale révèle que les remises migratoires en Afrique subsaharienne ont globalement diminué de 0,3% au cours de l’année écoulée, s’établissant à 54 milliards de dollars. Le Nigeria a été le principal bénéficiaire de ces transferts, recevant 19,5 milliards de dollars, soit 36,1% du total des envois vers la région en 2023.
Le Ghana suit de près avec 4,6 milliards de dollars, suivi du Kenya, du Zimbabwe, du Sénégal, de la République démocratique du Congo, de l’Ouganda, du Mali, du Soudan et de l’Afrique du Sud. Malgré sa position, la République démocratique du Congo a reçu 1,4 milliard de dollars en remises migratoires.
Parmi les pays affichant les ratios les plus élevés de remises migratoires par rapport au PIB figurent la Gambie, le Lesotho, les Comores, le Liberia et le Cap-Vert. Les taux de croissance les plus importants ont été enregistrés en Ouganda, au Rwanda et en Tanzanie.
Le rapport souligne que les remises migratoires sont essentielles pour l’économie de la région, dépassant de loin les investissements directs étrangers. Cependant, l’Afrique subsaharienne reste la région où les coûts d’envoi d’argent sont les plus élevés, avec une moyenne de 7,9% pour envoyer 200 dollars.
En 2024, la Banque mondiale prévoit une croissance de 1,3% des remises migratoires en Afrique subsaharienne. Ces flux financiers sont cruciaux pour de nombreux pays de la région, y compris la République démocratique du Congo, et contribuent de manière significative au développement économique et social.