A l’ère actuel, de la transformation numérique en Afrique où l’on constate une augmentation continue des sociétés offrant des services financiers à l’aide de la technologie, il est impérial d’établir une communication bilatérale ayant pour sens l’avancement de l’industrie et de son impact sur la région.
Organisée jeudi 28 mars, au chapiteau de Fleuve Congo hôtel à Kinshasa, la deuxième édition du Palabres Fintech a été une occasion cruciale de mettre en lumière des mécanismes éprouvés, inspirés de modèles africains, pour saisir ces opportunités et promouvoir la croissance durable dans les secteurs de la finance et technologie.
Le thème : “Entrepreneuriat et développement de l’écosystème des technologies financières en RDC”, a été discuté à travers différents panels. Entrepreneuriat et écosystèmes, une interface pour l’avancement du secteur : DFA, Bank Parternships et crypto-monnaie et enfin, Mobile Money Parternships.
Dominique Migisha, coordonnateur de l’Agence pour le développement numérique – ADN dans son mot d’ouverture, a salué cette initiative car, selon lui, malgré le fait qu’il y a encore beaucoup à faire dans le secteur numérique en RDC, aujourd’hui on remarque l’organisation de plusieurs activités numériques au pays, ce qui veut dire que ce secteur commerce à prendre son essor dans l’écosystème des technologies financières du pays.
“Je salue cette initiative parce que lorsqu’on parle d’économie numérique, on parle automatiquement de paiement électronique”, déclare-t-il. Migisha a fait savoir que si la RDC veut atteindre un niveau de 60% et plus en termes d’inclusion financière, on a besoin des Fintech qui sont capables d’imaginer des solutions pour que des personnes dans les zones reculées, les zones rurales puissent eux être bancarisées.
Le partage d’expérience entre les acteurs du secteur Fintech a été un moment de convergence de l’industrie à pourvoir aux exigences de croissance. Lors de ces panels, les intervenants ont révélé le rôle de leurs structures dans l’écosystème numérique ou l’écosystème de la Fintech.
Pour Laetitia Kelende, cheffe de service fintech opération à l’ARPTC a soulevé que le rôle de l’ARPTC dans les fintech c’est dans la réglementation, parce qu’on ne peut pas parler de l’entrepreneuriat sans parler de la réglementation. “Le régulateur a un rôle majeur à faire dans l’écosystème, celui de redéfinir la loi qui est déjà existante”, dit-elle.
“Nous sommes là pour accompagner, mais cela il faut qu’il y ait un échange. Il faut que vous n’ayez pas peur de nous approcher. L’ARPTC est présente aussi pour accompagner, pour conseiller et pour aider la Banque centrale dans ce sens là. Nous apportons une aide technique”, souligne Laetitia Kelende.
De sa part, Dubois Yogo, président de DRC Fintech Association – DFA a, quant à lui, rappelé que c’est en vue d’harmoniser les échanges entre les Fintech et leurs régulateurs, de fédérer les entreprises utilisant des modèles technologiques innovantes, de traiter les problématiques existantes ou émergentes de l’industrie des services financiers numériques, de tailler les priorités du secteur, de développer l’activité économique de ses membres, de promouvoir l’inclusion financière, qu’ils ont créé la DFA. Ceci, est une interface œuvrant pour le développement du secteur des technologies financières de la région.
Au nom de Mme Bibiche Kabengele qui a représenté le chef de l’État, ce forum a été un lieu de rencontres et d’opportunités commerciales, permettant aux entreprises d’échanger sur des solutions innovantes en matière d’inclusion financière. Les discussions ont mis en avant la nécessité de partenariats entre institutions logistiques et financières pour une transformation efficace du secteur.
