En vue de soutenir son expansion africaine, Raxio Group a demandé un prêt de 100 millions USD (61,6 milliards FCFA) à la Société Financière Internationale (SFI), selon une source proche de la Banque mondiale.
Dirigé par Robert Mullins, le groupe prévoit d’utiliser ces fonds pour la construction de 10 datacenters totalisant 13,5 MW de capacité dans 7 pays du continent. En l’occurrence l’Ouganda, l’Éthiopie, la Tanzanie, le Mozambique, l’Angola, la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo (RDC).
Les centres de données de Raxio, d’après la SFI, amélioreront l’accès aux services d’hébergement de données pour les entreprises locales, favorisant ainsi une plus grande disponibilité des services numériques pour les particuliers et une hausse de la productivité des entreprises.
L’institution vise à démontrer la viabilité du modèle économique de co-location de données sur des marchés en développement, stimulant la concurrence et l’entrée de nouveaux acteurs. “Cet objectif sera atteint en démontrant la viabilité commerciale du modèle économique de co-location de données sur les marchés naissants et en augmentant l’intensité de la concurrence sur les marchés sous-développés, induisant ainsi l’entrée ou l’expansion de concurrents”, indique SFI.
Le déblocage des fonds nécessite l’approbation du conseil d’administration de la SFI, qui prendra sa décision le 21 mai prochain.
Contrôlé majoritairement à 48,5% par Roha Group, une société d’investissement américaine, et 46,5% par le fonds d’infrastructure français Meridiam, Raxio a déjà lancé la construction de ses datacenters en Angola, en RDC, en Côte d’Ivoire et au Mozambique, avec une mise en service prévue cette année.