L’accès à Internet à haut débit en Afrique est devenu crucial pour la transformation numérique en cours sur le continent. Malgré cela, deux tiers de la population n’y ont pas encore accès, selon la Banque mondiale.
La Banque mondiale estime que le secteur privé devrait fournir 80% des 86 milliards de dollars nécessaires pour assurer une couverture totale à Internet en Afrique. Isabel Neto, de la Banque mondiale, a souligné cette nécessité lors du Connected Africa Summit 2024 à Nairobi, au Kenya.
Les États africains devront mobiliser le reste des fonds pour atteindre cet objectif. Selon Isabel Neto, cette approche collaborative permettra de rassembler les ressources et l’expertise nécessaires pour accélérer la connectivité numérique sur le continent.
En partenariat avec l’Union africaine, la Banque mondiale s’engage dans l’initiative « Digital Economy For Africa » (DE4A), visant à promouvoir l’inclusion numérique pour tous d’ici 2030. Cette initiative comporte 22 indicateurs et six programmes prioritaires pour mesurer les progrès réalisés.
La Banque mondiale vise 2030 pour un accès universel au haut débit en Afrique. En 2023, l’institution a rapporté que 900 millions de personnes, soit environ deux tiers de la population du continent, demeuraient non connectées à Internet.
L’accès à la connectivité à haut débit varie en Afrique : seulement 34% de la population en Afrique occidentale et centrale avait accès en 2022. “En Afrique occidentale et centrale, en 2022, seulement 34% de la population avait accès à la connectivité à haut débit. Ce chiffre est encore plus bas en Afrique de l’Est et en Afrique australe, tandis qu’en Afrique du Nord, un peu moins de la moitié de la population est connectée”, souligne-t-elle.
Les chiffres sont encore plus bas en Afrique de l’Est et en Afrique australe, tandis qu’en Afrique du Nord, moins de la moitié de la population est connectée.