De nouvelles applications souvent destinées aux jeunes permettent aux donateurs de mettre de côté de régulièrement de petites sommes d’argent
La technologie financière (FINTECHS) investit progressivement dans le secteur de la philanthropie, avec pour objectif de fournir aux particuliers un outil facile pour faire des dons à des organismes caritatifs, et ce, quel que soit leur niveau de revenu.
L’application américaine Daffy est la mieux cotée. Au début de l’histoire, les fondateurs ont fait un constat relativement trivial : bien que les américains soient déjà extrêmement généreux avec les associations.
Par cette application, Daffy consiste, logiquement, à déclencher le passage à l’action dès que la résolution est prise, c’est à dire que l’application, qui est disponible actuellement en version web et pour l’iPhone, invite ses utilisateurs à mettre de côté instantanément la somme qu’ils envisagent d’affecter plus tard à une cause ou une autre. Quand ils se sentent prêts, ils peuvent ensuite transférer, toujours aussi simplement, les fonds accumulés à l’une des 1,5 millions d’organisations éligibles référencées.
Pour les consommateurs les plus engagés, une option supplémentaire (le «DAFFY Pledge ») propose d’automatiser le fonctionnement, de manière à affermir un peu plus les décisions (telles que les bonnes résolutions du nouvel an). Il suffit alors de préciser le montant assigné aux dons pour l’année à venir et une fréquence de prélèvement (hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle), la solution s’occupe du reste et constitue la réserve prévue petit à petit, sans friction et sans la moindre intervention.
Ce n’est pas un hasard si cette description vous rappelle le principe de nombre d’outils d’investissement, puisque le support auquel recourt la startup est un fond (réglementé). Ce mécanisme, spécifique aux États-Unis, permet aux clients de : DAFFY de bénéficier des avantages fiscaux de la charité (par anticipation, en quelque sorte). Par ailleurs, comme tout autre instrument de sa catégorie, les économies sont déposées sur des portefeuilles dont le rendement vient accroître, potentiellement, l’impact futur des dons.