À la tête de la Banque centrale du Congo (BCC), André Wameso Nkualoloki s’impose comme l’une des figures majeures de la finance congolaise. Son expertise, bâtie sur près de deux décennies d’expérience dans le secteur bancaire national et international, fait de lui un acteur clé de la stabilité monétaire du pays.
Né le 23 janvier 1975 à Kinshasa, ce natif du territoire de Songololo, dans la province du Kongo-Central, a effectué tout son parcours scolaire primaire et secondaire au Groupe scolaire du Mont Amba, où il obtint son diplôme d’État en Math-Physique. Ses ambitions l’ont ensuite conduit en Belgique, où il a poursuivi ses études universitaires.
C’est à l’Université Catholique de Louvain (UCL) qu’il décroche son diplôme d’ingénieur commercial, spécialité finance. Ce cursus rigoureux lui a ouvert les portes de plusieurs institutions financières prestigieuses, tant en Europe qu’en Afrique.
Au fil de sa carrière, André Wameso a occupé des postes stratégiques, notamment directeur des risques à Rawbank en RDC, mais aussi au sein de Dexia investment company en Belgique. Il a également exercé comme directeur de l’audit interne et du contrôle de validation chez Dexia holding, et responsable des risques de marché chez Artesia banking corporation.
Avant de prendre les rênes de la Banque Centrale, André Wameso évoluait déjà au cœur du pouvoir exécutif. Il fut Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l’État, chargé des questions économiques et financières, accompagnant le Président dans la mise en œuvre des grandes orientations budgétaires et monétaires du pays.
Son passage à la Présidence a été marqué par la gestion de dossiers économiques de grande envergure : le Port en eaux profondes de Banana, la récupération d’actifs miniers et pétroliers via l’accord Ventora, la révision du contrat minier chinois de 7 milliards USD, ou encore la participation à la signature de l’Accord de paix de Washington entre la RDC et le Rwanda.
Marié et père de famille, André Wameso incarne une génération de dirigeants technocrates soucieux de redonner à la RDC sa place sur la scène économique africaine. Sa rigueur et son engagement traduisent une volonté ferme de moderniser le système bancaire national et de renforcer la confiance autour du franc congolais.
Fort de son parcours entre la haute administration et le secteur privé, le nouveau gouverneur de la BCC entend insuffler une nouvelle dynamique à l’économie congolaise, en plaçant la stabilité financière et la transparence monétaire au centre de son action.

